Archives de catégorie : Récits

Chupin épisode 2

Chupin encore! Ci-dessous un texte publié sur indymedia nantes:

Action directe contre l’aéroport! Nous aussi on adopte Chupin, sous traitant.

Cher Chupin

depuis qu’on a appris ton engagement dans le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, on s’inquiète beaucoup pour toi.
On a vu que des gens te l’ont déjà dit, on voulait insister.

Abandonne Chupin! Annonce publiquement que tu te retires du projet.

On t’a surpris à planter quelques arbres autour d’un chantier… autant peindre en vert le béton non?! On a détruit ton décor artificiel dont des arbustes que tu avais condamné à grandir au milieu du béton.

Chupin, abandonne, on te lâchera pas!
Des capricornes qui aiment les arbres.

Aquabio dégage!

Publié sur le site zad.nadir.org le 26 mai 2014:

Des groupes de naturalistes de la société Aquabio (sous contrat avec Vinci) ont été aperçus ce lundi 26 mai. Leur travail permettrait d’étayer les dossiers pour les compensations environnementales. Il leur a été vivement conseillé de partir, ce qu’ils ont fait. Leur matériel aurait été saccagé (à bon entendeur…).

On attend que cette entreprise annonce officiellement qu’elle ne participera plus au projet d’aéroport. Vous pouvez la contacter au : 02 99 69 73 77, 05.57.24.57.21, 04 73 24 77 40, 01 41 31 04 92, 04 75 26 03 32 ou par email contact@aquabio-conseil.fr

Les traveaux préliminaires de l’aéroport ne sont pas finis, le projet n’est pas encore enterré. On rappelle que sur la ZAD, la vigilance est toujours de mise. En cas d’alerte importante un appel à soutien sera lancé. De plus, il est probable (mais pas malin) que d’autres études aient lieu dans les prochains jours. Restez attentifs !

Et en bonus, un document où l’on apprend qu’il y a beaucoup de consignes à suivre quand on veut travailler pour AGO sur le terrain

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Une visite chez Chupin!

On dirait que certain-e-s ont préféré Chupin à Biotope!

On a reçu grâce à notre super formulaire de contact une revendication d’action chez Chupin, qui s’inscrit dans la campagne Adopte un sous traitant.

Chupin on l’avait cité dans la rubrique « autres sous-traitants » de Vinci pour la construction de l’aéroport de NDDL. Mais le texte sur indymedia nantes en dit plus que nous.

« Ce matin, des engins de Chupin espaces verts ont été endommagés à leur dépôt qui a été taggé.

Cette action fait partie de la campagne « Adopte un sous traitant » lancée par des collectifs de soutien contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Pour réaliser le projet d’aéroport, Vinci a besoin d’une armée d’entreprises complices comme Chupin. Sans leur collaboration, il ne serait pas possible de détruire 2000 hectares de bocage ni d’imposer un projet à une population qui n’en veut pas. Aujourd’hui, c’est une première étape d’une campagne contre Chupin qui vise à sa dissociation du projet d’aéroport.

Chupin a obtenu la sous-traitance d’une partie des mesures de compensation écologiques du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en particulier pour le déplacement de bois qui abrite le grand capricorne. Chupin aiderait vinci à créer son aéroport « Haute Qualité Environnementale » avec des zones de compensations écologiques qui participent à légitimer ce projet dévastateur. Ce greenwashing teste aussi des techniques expérimentales pour légaliser a destruction d’animaux et de zones protégées dans le futur, comme le transfert des espèces de la recréation des habitats.

On lâche rien ! Résistance et sabotage ! »

Dégradations a trois reprises sur le bureau de Biotope Brest

Début Janvier, le perron de la porte du bureau de Biotope Brest est tagué « ZAD ».

Un mois plus tard, c ‘est la plaquette annonçant la présence de leur bureau dans l’immeuble qui est dégradée.

Quelques semaines plus tard la plaquette subit de nouvelles dégradations, et la sol devant la porte est tagué !!

 » ça fait pas mal mais ça embete ! « 

Nantes : le bureau d’étude Biotope cambriolé

 

Nantes : le bureau d’étude Biotope cambriolé, des anti-aéroports soupçonnés

À première vue ce cambriolage d’ordinateurs et de données informatiques est signé des “zadistes” ou anti-aéroport à Notre-Dame-des-Landes, mais selon le PDG de la société, les études sur le sujet sont terminées depuis un an

Par Christophe Turgis Publié le 20/11/2013 | 18:31, mis à jour le 20/11/2013 | 21:11Les locaux de la société Biotope spécialisée dans l’ingéniérie écologique ont été cambriolés le week-end dernier. 18 personnes sur les 250 collaborateurs de l’entreprise travaillent à Nantes sur des dossiers relatifs à l’aménagement du territoire et à l’environnement. Des ordinateurs ont été démontés pour y voler les disques durs, des serveurs, des appareils photo, du matériel scientifique, des dossiers des effets personnels ont disparu. Pour le PDG et fondateur de Biotope, Frédéric Melki, “c’est un gros casse difficile à chiffrer, car des dossiers ont été sauvegardés sur des serveurs centraux, mais pas forcément mis à jour récemment. Il faudra recouper les données avec celles déjà en possession des clients pour remettre l’entreprise en route”.

Concernant les travaux réalisés pour le dossier du futur aéroport , Frédéric Melki est formel :

on ne travaille plus sur Notre-Dame-des-Landes depuis un an, toutes les données tous les rapports ont été rendus publics ».Les enquêteurs auraient trouvé sur place des messages du genre “Prends Zad dans ta gueule”. Zad, pour zone à défendre, acronyme détourné par les anti-aéroport pour la Zone d’aménagement différée de l’Aéroport du Grand Ouest.

Y a t-il des dossiers en cours susceptibles de provoquer une telle intervention ? “Non, rien. Sauf peut-être un dossier sans rapport avec l’environnement. Nous sommes au tribunal des Prud’hommes en conflit avec le mari d’une ancienne collaboratrice qui a voulu déplacer son action dans le champ de nos études sur Notre-Dame-des-Landes”.

Aucune trace d’effraction
Biotope travaille depuis 2005 sur le projet d’aéroport et a déjà fait l’objet de mesures d’intimidation alors que ses bureaux étaient installés à Rezé. Une trentaine d’opposants à l’aéroport avaient envahi les locaux. Le bureau d’étude avait déménagé pour un immeuble de l’Île Beaulieu à Nantes.
“Nous on est des naturalistes, des écologues, des spécialistes des chauve-souris ! Un cambriolage, c’est comme un viol, nos salariés se sentent en danger, certains se sont fait voler leur chéquier, leurs affaires personnelles. Nos salariés ont peur de l’agression”.

Selon la Police, il n’y a aucune trace d’effraction. Quelqu’un possédait donc le code permettant d’ouvrir la porte du bureau d’études qui n’est pas équipé d’une alarme. Installé dans un immeuble anonyme, sans plaque, sans publicité d’aucune sorte, il fallait donc être bien informé pour savoir que des experts en écologie travaillaient ici.

source:http://pays-de-la-loire.france3.fr/2013/11/20/nantes-le-bureau-detude-biotope-cambriole-des-anti-aeroports-soupconnes-361809.html

Action en juillet 2011

 

http://zad.nadir.org/spip.php?article124

Actions nocturnes chez fit conseil et biotope, sous traitants d’aéroport grand ouest engagé dans la construction de l’aéroport de NDDL

Dans la nuit du 18 au 19 juillet 2011, Biotope, entreprise chargée d’effectuer des relevés biologiques sur la zone concernée par le projet d’aéroport de Notre Dame Des Landes, et FIT conseil, agence immobilière sous-traitant les procédures de rachat des dernières maisons invendues sur la zone, ont été attaqués. Tags, pneus des voitures de fonction crevés, serrures collées, pour leur montrer notre refus de ce projet.

Ce n’est pas la première fois que ce genre d’actions se produit, et ce n’est pas la dernière !

Qu’il soit bien clair qu’il en sera de même avec tou-te-s les actuel-le-s et futur-e-s collaborateurices de la machine à urbaniser, broyer, bétonner et expulser, Vinci. Tou-te-s les motivé-e-s d’ici ou d’ailleurs sont encouragé-e-s à organiser elleux-mêmes des actions contre tou-te-s celleux qui font sans remords du profit avec la misère et la destruction.

Nous ne nous laisserons pas aménager !

Biotope reçoit de la visite ! (28 avril 2011)

 

Trouvé ici http://zad.nadir.org/spip.php?article131

Ce jeudi 28 avril 2011, les bureaux de Biotope situés à Rezé ont, pendant quelques minutes, été envahis par une cinquantaine de personnes. Biotope est une boite d’études écologiques qui bossent notamment sur des études préalables à la construction de grandes infrastructures et notamment sur le projet d’aéroport de Notre Dames des Landes. Leur rôle est alors d’inventorier les espèces animales et végétales, les zones humides, éventuellement de rapporter les associations d’espèces remarquables… Bref, décrire la faune et la flore afin qu’on sache un peu ce qui va être détruit avant que les bulldozers arrivent. C’est la loi qui veut ça. La boîte propose donc ensuite à son client (ici, Aéroports du Grand ouest, Vinci si vous préférez) des mesures « d’atténuation » ou/et de « compensation ». En d’autres termes comment peut-on détruire gentillement ou comment donner l’impression qu’on fait attention.

Plusieurs fois, sur le terrain à Notre Dames des Landes, les naturalistes de Biotope avaient rencontré des résistances. Voici le ton du message qui leur a été apporté :

« Peut être les mesures compensatoires ou d’atténuation que vous serez en mesure de proposer suffisent à satisfaire votre bonne conscience, suffisent à vous faire oublier que vous travailler sous contrat avec la multinationale du béton, Vinci… Nous sommes ici pour vous rappeler cette abberrante contradiction. Le bétonnage de 2000 ha de terres sacrifiées sur l’autel du progrès et du profit des actionnaires de Vinci ne sera jamais écologique. Il n’y a pas d’aéroport écologique. On croirait un tel oxymore sorti tout droit de la novlangue de 1984. Il paraîtraît même a priori superflu de rappeler la contradiction tant les mots semblent parler d’eux-mêmes. Et pourtant… a grand renforts de communication , on certifie l’édifice comme étant de « Haute qualité environnementale », on annonce la création d’une AMAP pour les salarié-es de l’aéroport, d’une ferme de démonstration et enfin grâce aux études d’impacts on peut parler des solutions d’atténuation ou compensatoires et ainsi, Vinci et les pouvoirs publics parviennent à repeindre le béton en vert, à dissimuler l’évidence.

Biotope et ses salarié-e-s participent aujourd’hui grandement à donner, volontairement ou non, la légitimité écologique à un projet et à ses promoteur-e-s.

Il n’est pas trop tard pour s’opposer à ce que quelques technocrates et politicie-nnes ont décidé pour notre avenir. Il n’est pas trop tard si quelques rouages prennent leurs responsabilités et refusent de se rendre complices de la catastrophe. On n’empêche pas un projet de se faire lorsqu’on est sous contrat avec son promoteur, prétendre le contraire est lâche et de mauvaise foi et n’a d’autre objectif que de se cacher à soi même sa propre responsabilité et évite commodément de ne pas en tirer les conséquences : refuser d’obéir, refuser de jouer le jeu d’une étude d’impact d’un projet dont chacun sait qu’il est une absurdité impardonnable d’un point de vue écologique.

Il est peut être agréable de compter les petits oiseaux, les tritons crétés et les reptiles, de se balader dans la forêt ou d’inventorier les zones humides dans un paysage bucolique, seulement voilà, nous ne voulons pas de votre inventaire, nous n’avons pas besoin de votre expertise pour savoir que nous ne nous laisserons pas « aménager notre cadre de vie » quoique que vous puissiez en penser et quoique puisse en décider quelques élites dirigeantes.

Il est naïf d’espérer éveiller une lueur écologiste dans l’esprit de nos dirigeants ou des cadres de Vinci. Nous ne voulons compter que sur nous mêmes, c’est pourquoi nous nous opposerons à toute avancée vers la réalisation du projet qu’il se cache sous le voile hypocrite de l’étude environnementale ou ou contraire qu’il se montre tel qu’il est, massivement refusé par une population et n’avançant que sous couvert d’une armada de gendarmes. »

On attend toujours à cette heure-ci, l’annonce de démissions chez Biotope…

Il s’est passé plein de choses… (extrait de lèse-béton n°3)

Extrait de lèse-béton n°3

 

Au cours des derniers mois, ça n’a pas forcément fait beaucoup de bruit mais il s’est passé plein de choses ! Petit panorama. Cette liste d’actions est loin d’être complète. N’hésitez pas à en rajouter !

 

Rencontre imprévue sur le terrain entre des salariés de Biotope et un opposant. Une longue discussion cordiale s’engage entre autres sur le projet, sur la responsabilité individuelle, les salariés sont vivement encouragés à démissioner.

 

Le matériel de deux géomètres effectuant des relevés liés à la préparation des travaux annexes à l’aéroport est volé et saboté par une dizaine d’opposant‐e‐s au projet. Les pneus de leur voiture sont crevés.

 

Une voiture de Biotope, laissée sans surveillance, est peinturlurée « Non à l’aéroport écologique ».

 

Un petit groupe repère un travailleur de Biotope dans la forêt et lui demande d’arrêter. Il menace d’appeler la police avant de partir sans avoir fini son travail. Des salarié.e.s de Biotope seront ainsi chassé.e.s à de très nombreuses reprises.

 

Biotope est désormais accompagné de gardes de sécurité privée.

 

Les pneus d’une voiture de Biotope sont crevés devant les vigiles impuissants.

 

Biotope ne vient plus sur le terrain qu’accompagné d’une voiture de gendarmes et une de vigiles (entreprise Securitas).

 

Les papiers et donc le travail de la journée d’un employé de Biotope sont volés par une opposante qui s’enfuit en courant.

 

Visite festive d’une cinquantaine d’opposant‐e‐s dans les locaux de Biotope. Un tract est distribué en musique, des documents relatifs à l’aéroport sont emmenés.

 

Des documents internes à Biotope sont diffusés sur le net (disponibles sur http://nantes.indymedia.org).

 

Un groupe d’une vingtaine de personnes se réunit pour chasser la gendarmerie, Securitas et Biotope en mission sur le terrain. Les échanges sont vifs et des oppposant‐e‐s sont jeté‐e‐s à terre par gendarmes énervés.

 

Une embuscade bloque une voiture de gendarmerie et Biotope sur la route pendant une dizaine de minutes avant que des renforts de la gendarmerie n’arrivent, flash-balls en mains : les opposant‐e‐s se dispersent.

 

Deux salariés de Biotope, accompagnés d’une trentaine de gendarmes mobiles, travaillent dans la forêt; harcelés par un groupe d’une dizaine de personnes, ils écourtent leur mission.

 

Une carte des zones à défricher est prise à des employés d’une agence d’aménagement travaillant sur le barreau routier.

 

Les vitres des bureaux de Biotope sont taguées « Stop l’écollabo ! », les serrures sont gluées et les pare-brise des voitures sont tagués lors d’une visite nocturne.

 

Biotope et une petite dizaine de gendarmes sont chassés par un groupe qui réplique aux gaz lacrymogènes par des œufs remplis de peinture.