Il s’est passé plein de choses… (extrait de lèse-béton n°3)

Extrait de lèse-béton n°3

 

Au cours des derniers mois, ça n’a pas forcément fait beaucoup de bruit mais il s’est passé plein de choses ! Petit panorama. Cette liste d’actions est loin d’être complète. N’hésitez pas à en rajouter !

 

Rencontre imprévue sur le terrain entre des salariés de Biotope et un opposant. Une longue discussion cordiale s’engage entre autres sur le projet, sur la responsabilité individuelle, les salariés sont vivement encouragés à démissioner.

 

Le matériel de deux géomètres effectuant des relevés liés à la préparation des travaux annexes à l’aéroport est volé et saboté par une dizaine d’opposant‐e‐s au projet. Les pneus de leur voiture sont crevés.

 

Une voiture de Biotope, laissée sans surveillance, est peinturlurée « Non à l’aéroport écologique ».

 

Un petit groupe repère un travailleur de Biotope dans la forêt et lui demande d’arrêter. Il menace d’appeler la police avant de partir sans avoir fini son travail. Des salarié.e.s de Biotope seront ainsi chassé.e.s à de très nombreuses reprises.

 

Biotope est désormais accompagné de gardes de sécurité privée.

 

Les pneus d’une voiture de Biotope sont crevés devant les vigiles impuissants.

 

Biotope ne vient plus sur le terrain qu’accompagné d’une voiture de gendarmes et une de vigiles (entreprise Securitas).

 

Les papiers et donc le travail de la journée d’un employé de Biotope sont volés par une opposante qui s’enfuit en courant.

 

Visite festive d’une cinquantaine d’opposant‐e‐s dans les locaux de Biotope. Un tract est distribué en musique, des documents relatifs à l’aéroport sont emmenés.

 

Des documents internes à Biotope sont diffusés sur le net (disponibles sur http://nantes.indymedia.org).

 

Un groupe d’une vingtaine de personnes se réunit pour chasser la gendarmerie, Securitas et Biotope en mission sur le terrain. Les échanges sont vifs et des oppposant‐e‐s sont jeté‐e‐s à terre par gendarmes énervés.

 

Une embuscade bloque une voiture de gendarmerie et Biotope sur la route pendant une dizaine de minutes avant que des renforts de la gendarmerie n’arrivent, flash-balls en mains : les opposant‐e‐s se dispersent.

 

Deux salariés de Biotope, accompagnés d’une trentaine de gendarmes mobiles, travaillent dans la forêt; harcelés par un groupe d’une dizaine de personnes, ils écourtent leur mission.

 

Une carte des zones à défricher est prise à des employés d’une agence d’aménagement travaillant sur le barreau routier.

 

Les vitres des bureaux de Biotope sont taguées « Stop l’écollabo ! », les serrures sont gluées et les pare-brise des voitures sont tagués lors d’une visite nocturne.

 

Biotope et une petite dizaine de gendarmes sont chassés par un groupe qui réplique aux gaz lacrymogènes par des œufs remplis de peinture.